Pourquoi vous devriez vérifier votre crédit régulièrement pendant la pandémie de coronavirus

 

 

Si l’épidémie de coronavirus (COVID-19) vous a fait du tort financièrement, le fait de conclure un accord avec un créancier ou un prêteur pour sauter des paiements ou payer moins que le montant minimum requis pourrait avoir un impact sur votre crédit. Vous devez donc être proactif dans l’examen et la protection de votre crédit pendant cette urgence nationale.

 

Protection du crédit en vertu de la loi 

 

En vertu de la loi, si vous passez un accord avec un créancier ou un prêteur pour un allègement de paiement parce que vous avez été touché par la pandémie COVID-19, ce créancier ou prêteur doit déclarer votre compte comme courant si vous n’étiez pas déjà en souffrance. Mais vous devez d’abord conclure un accord avec le créancier ou le prêteur pour éviter les déclarations défavorables et vous devez respecter les conditions de l’accord. Vous ne pouvez pas cesser d’effectuer vos paiements, les retarder ou payer moins que le montant minimum sans obtenir de permission. Si vous étiez déjà en retard de paiement au moment de l’accord, le créancier ou le prêteur peut continuer à signaler le statut de retard de paiement à moins que vous ne mettiez le compte à jour.

 

 

Ce que vous pouvez faire pour protéger votre crédit

 

Pour protéger votre crédit pendant la crise du coronavirus, vous devez vérifier que le créancier ou le prêteur déclare votre compte de la bonne façon en examinant régulièrement vos rapports de crédit. Normalement, vous avez le droit de recevoir une copie gratuite de votre dossier de crédit de chacune des trois principales agences d’évaluation du crédit une fois tous les 12 mois. 

Si, après avoir examiné les rapports, vous constatez qu’un créancier ou un prêteur a incorrectement signalé votre dette comme étant en souffrance, vous devez déposer une contestation auprès de l’agence qui a fait le rapport. Si votre contestation ne résout pas le problème, vous pouvez ajouter une déclaration explicative au rapport. Une fois que vous avez déposé une déclaration de contestation auprès d’une agence d’évaluation du crédit, celle-ci doit l’inclure (ou un résumé) dans tout rapport contenant les informations contestées. Si l’agence vous aide à rédiger l’explication, elle peut limiter votre déclaration à 100 mots. Sinon, il n’y a pas de limite de mots spécifique. Mais il est préférable que la déclaration soit très brève. De cette façon, l’agence sera plus susceptible d’utiliser votre récit non édité. Vous pouvez également envisager d’engager une action en justice ou de déposer une plainte auprès du bureau du procureur général.